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Turquie - Sur la côte égéenne d'Izmir - Mai 2018

Etape 19 - Ephèse - Au pied de la grande bibliothèque

Vendredi 18 mai 2018. Enfin me voici devant l'une des ruines antiques les plus célèbres du monde : la grande bibliothèque d'Ephèse***, connue sous le nom de bibliothèque de Celsus.

Petite photo-souvenir et je me plonge immédiatement dans l'histoire. Et quelle histoire ! A l'origine, la construction de cet édifice fut entrepris en 117 par Gaius Julius Aquila pour servir de monument funéraire à son père, Celsus, alors proconsul de la province d'Asie, entre 105 et 107.

Alors pourquoi une bibliothèque, et non pas un tombeau funéraire ? Parce que dans l'Antiquité, les nécropoles se trouvaient toujours à l'extérieu des murs de la cité. Du coup, il fallut que Gaius Julius Aquila trouvât un stratagème pour faire accepter aux Ephésiens la présence de cette tombe...

Il décida alors de faire enterrer son père dans un sarcophage de marbre (retrouvé en 1904 lors d'une campagne de fouilles) et transorma le bâtiment en bibliothèque ! Aussi simple et ingénieux que ça. Un véritable tour de passe-passe historique... qui fit rapidement la réputation d'Ephèse dans le monde antique.

Et pour cause, la bibliothqèe d'Ephèse devint la troisième plus grande bibliothèque du monde, derrière celles d’Alexandrie et de Pergame. On raconte même que Marc-Antoine, alors maître de l'Orient après la mort de César offrit à sa maîtresse Cléopâtre de nombreux ouvrages de la bibliothèque d'Ephèse pour garnir celle d'Alexandrie...

Aujourd'hui, les ruines de la bibliothèque que l'on voit sont le fruit d'une restauration longue de huit ans entreprise par une équipe autrichienne dans les années 70. Car la bibliothèque fut incendiée par les Goths en 263 apr. J.-C. Tout ce qu’elle renfermait fut détruit, les ouvrages qu'elle aritait ayant servi de combustible pour la détruire... Devant la façade en ruines, les Éphésiens installèrent des plaques de marbre pour construire un bassin de fontaine.

En cadrant les portes, quatre niches ont été aménagées pour abriter des statues, allégories évoquant tout autant la destination du lieu que les qualités du défunt : sagesse, science, intelligence et vertu.

Les quatre statues présentes aujourd'hui dans les niches ne sont que des copies. Les originaux se trouvent au musée de Vienne, en Autriche.

Mais pour se rendre compte de la beauté du bâtiment, il faut encore relever le tête. La façade à deux étages est rythmée par des colonnes à chapiteaux corynthiens soutenant des architraves richement décorées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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